Prince Amyn Aga Khan, Souren Melikian et
Son Altesse l’Aga Khan à l’exposition « Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan Museum »
au Louvre, le 17 octobre 2007
Expositions au musée du Louvre
Le Trust a collaboré avec le musée du Louvre à la préparation d’une exposition intitulée « Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan Museum ». En ouverture d’une saison dédiée aux arts et à la culture du monde musulman, le Louvre présente près de 80 œuvres issues des collections de l’Aga Khan Museum dans une exposition dont le commissaire est Sophie Makariou.
Parmi les œuvres présentées figurent six pages du Shah-nameh (le « Livre des rois ») de Shah Tahmasp, le plus fameux manuscrit iranien du XVIe siècle, des vêtements médiévaux merveilleusement conservés. Des calligraphies témoignent du foisonnement esthétique du monde islamique de l’Inde à l’Espagne, du huitième au dix-neuvième siècle.
En présence d’Eric Woerth, ministre du Budget, Henri Loyrette, Président-directeur du musée du Louvre et Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, Son Altesse l’Aga Khan signe le registre officiel des chefs d’état lors de l’inauguration de l’exposition au Louvre,
le 1er octobre 2007
Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan Museum
Le Trust a collaboré avec:
influences croisées entre le monde islamique, l’Europe et l’Extrême-Orient, de la figuration à la narration, éléments d’architecture, et du Coran à l’esthétique de la calligraphie – la tradition chiite
Son Altesse l’Aga Khan avec l’ex-Premier ministre français Édouard Balladur à l’inauguration de l’exposition « Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan Museum » au Louvre, le 1er octobre 2007
Conçue thématiquement, l’exposition présente les œuvres en quatre grandes sections :
L’exposition est une préfiguration des trésors qui seront présentés au nouvel Aga Khan Museum, dont l’ouverture à Toronto est prévue en 2011. Elle présente également la maquette du futur musée, conçu par le célèbre architecte japonais Fumihiko Maki.
Le chant du monde – L’art de l’Iran safavide, 1501-1736
Plusieurs chefs-d’œuvre des collections de l’Aga Khan Museum, notamment deux des plus célèbres pages du Houghton Shah-nameh (le « Livre des rois »), seront également présentés dans une autre exposition, « Le chant du monde – L’art de l’Iran safavide, 1501-1736 » du 5 octobre 2007 au 7 janvier 2008, Hall Napoléon du musée du Louvre. Cette exposition, dont le commissaire est le professeur Souren Melikian-Chirvani, est la plus ambitieuse jamais réalisée sur l’art safavide, et devrait attirer un grand nombre de visiteurs.
Le musée des Arts décoratifs / Museum of Decorative Arts
Le Trust Aga Khan pour la culture est également le principal mécène d’une exposition présentée au musée des Arts décoratifs, intitulée « Purs décors ? Chefs-d’œuvre de l’Islam aux Arts décoratifs », du 11 octobre 2007 au 13 janvier 2008.
Le musée possède une remarquable collection riche de plus de 3000 œuvres d’art de l’Islam constituée de tapis, tissus, céramiques et miniatures. L’exposition est conçue autour de la distinction artificielle qui est faite entre « beaux-arts » et « arts décoratifs » ou « arts appliqués » - différenciation particulièrement difficile à établir dans le domaine de l’art islamique. A l’issue de l’exposition, l’ensemble de la collection fera l’objet d’un prêt au musée du Louvre.
Informations complémentaires
Son Altesse l’Aga Khan, imam (chef spirituel) des musulmans chiites imamites ismailis, célèbre cette année son jubilé d’or, du 11 juillet 2007 au 11 juillet 2008. Il y a cinquante ans, à l’âge de 20 ans, l’Aga Khan succédait à son grand-père, Sir Sultan Mahomed Shah Aga Khan, comme 49è imam héréditaire des musulmans chiites imamites ismailis. L’Aga Khan est le chef spirituel d’une communauté de 15 millions de personnes réparties dans quelque vingt-cinq pays, principalement en Asie centrale et occidentale, en Afrique et au Moyen-Orient ainsi qu’en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. En tant que chef spirituel des ismailis, l’Aga Khan privilégie la spiritualité et la philosophie de l’Islam et de sa foi, qui enseigne la compassion et la tolérance et respecte la dignité de l’homme, la plus noble création d’Allah. L’Aga Khan est le descendant direct du Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) par son cousin et gendre Ali, premier imam, et son épouse Fatima, fille du Prophète.
Les expositions du Louvre donnent un aperçu de la collection du musée Aga Khan, qui ouvrira ses portes à Toronto en 2011. Le musée est une initiative de Son Altesse l’Aga Khan, chef spirituel des musulmans chiites imamites ismailis, qui souhaite que ce musée soit un centre d’éducation et de recherche dédié à la présentation des arts et de la culture de l’Islam dans toute leur diversité historique, culturelle et géographique. Entouré d’un vaste parc, le musée sera situé dans un bâtiment de 10000 mètres carrés conçu par l’architecte japonais Fumihiko Maki. Le musée Aga Khan apportera un éclairage unique, ouvrant de nouvelles perspectives pour une meilleure compréhension des civilisations musulmanes.
Le musée est l’une des multiples activités de l’AKTC dédiées à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel et matériel des sociétés musulmanes. Agence pour la culture du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), l’AKTC fait du patrimoine culturel un élément moteur et catalyseur de développement. Ses programmes comptent notamment le Programme Aga Khan en faveur des villes historiques, qui s’emploie à revitaliser des sites historiques du monde musulman, tant sur le plan culturel que sur le plan socioéconomique. Ainsi ont été réhabilités ces dix dernières années des sites historiques au Caire, à Kaboul, Hérat, Alep, Delhi, Zanzibar, Mostar, dans les régions nord du Pakistan ou encore à Tombouctou et Mopti. L’AKTC comporte également d’autres programmes, notamment le Prix Aga Khan d’architecture, créé voici trente ans, qui récompense tant des réalisations exemplaires que des projets novateurs, apportant des solutions aux problèmes dont souffrent les sociétés musulmanes. L’AKTC apporte également son soutien aux départements d’arts et d’architecture musulmane de l’université de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), ainsi qu’à ArchNet.org, une importante base de données en ligne sur l’architecture islamique.
Le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) est un groupe d’agence de développement privées dont l’objectif est de favoriser l’autonomie de communautés et d’individus, souvent en situation précaire, afin qu’ils puissent améliorer leurs conditions de vie et leurs perspectives d’avenir, notamment en Asie centrale et du Sud et en Afrique subsaharienne. Les agences du Réseau oeuvrent au bien de tous, sans distinction de sexe, d’origine ou de confession. L’AKDN fonde son action sur une éthique de compassion envers les membres les plus vulnérables de la société. Le budget annuel de ses activités de développement social et culturel est de 320 millions de dollars US. Le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED), agence de développement de l’AKDN à but lucratif, qui réalise des investissements à long terme dans des économies fragiles, a des revenus annuels de plus de 1,5 milliard de dollars US. Les bénéfices sont mis au service d’autres projets de développement.