Discours de Son Altesse l'Aga Khan
Le 26 avril 2008
akdn.org

Discours de Son Altesse l’Aga Khan au dîner officiel offert par le Président de la République du Burkina Faso

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, permettez-moi, Monsieur le Président, de vous remercier, ainsi que le gouvernement et la population du Burkina Faso pour l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité qui m’ont été réservés.

Merci également, Monsieur le Président, pour vos aimables paroles.

Les liens formels de l’Imamat avec l’Afrique de l’Ouest remontent aux années 1960 lorsque, tout jeune imam, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs pays de la région. A l’époque, ce pays s’appelait la Haute Volta.

Mais nos liens informels remontent à bien plus longtemps puisque les historiens parlent en effet d’échanges au 12ème siècle entre les érudits de l’Université de Sankoré à Tombouctou et ceux d’al-Azhar, l’institut universitaire fondé au Caire au début du 10ème siècle par mon ancêtre, l’imam-calife fatimide al-Muizz.

Donc Monsieur le Président, nos rapports sont très très anciens.

Et je suis heureux aujourd’hui de pouvoir vous remercier de nous avoir donné l’opportunité de contribuer au développement du Burkina Faso, de partager avec vous les espoirs du peuple burkinabé et de construire ensemble de nouvelles institutions, créer des nouvelles opportunités et chercher à élargir un espoir pour tous les citoyens du Burkina pour un avenir heureux et de bonne santé et de qualité.

J’aimerais profiter de cette occasion aussi pour louer le rôle fondamental que le Président Campaoré, en sage avisé, joue pour restaurer et maintenir la stabilité dans la sous région.

Les accords de Ouagadougou et ses efforts de médiation témoignent de son engagement envers les valeurs fondamentales de dialogue et de paix. Valeurs que nous partageons.

Je me réjouis de pouvoir continuer à travailler avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso pour qu’ensemble, nous puissions relever les défis du futur.

Merci.